Blog d'une professeure de FLE (Français Langue Etrangère): réflexions, activités pédagogiques, articles, travaux d'élèves...Instituto Enseñanza Secundaria (collège-lycée public) Aramo, Oviedo (Asturias), Espagne.
mardi 31 mai 2011
Analyse du mouvement 15M par Bernardo Gutiérrez, journaliste
Je vous invite à cliquer ici pour lire l'article très pertinent de Bernardo Gutiérrez.
jeudi 26 mai 2011
Interview de Eduardo Galeano
Je vous conseille d'aller jusqu'au bout de l'émission qui dure 45 minutes car c'est une merveille. Cela commence en catalan mais bien vite, ils parlent en castillan.
mardi 24 mai 2011
La spanish revolution continue!
Je vous renvoie à la page web de notre "acampada" à Sol qui continue toujours. Cette page est vraiment intéressante: http://madrid.tomalaplaza.net/
Puis, je vous joins cette vidéo. Joli montage...
Puis, je vous joins cette vidéo. Joli montage...
Interview de José Luis Sampedro: réflexion autour du concept de démocratie
Je vous invite à écouter cette interview récente de José Luis Sampedro, écrivain et intellectuel espagnol, fort intéressante (et en espagnol!).
(On n'entend pas très bien la question du journaliste mais la réponse de José Luis Sampedro est très claire. La question est: Vous disiez il y a 17 ans que la démocratie n'existait pas. Comment se fait-il que la situation n'ait pas évolué?)
(On n'entend pas très bien la question du journaliste mais la réponse de José Luis Sampedro est très claire. La question est: Vous disiez il y a 17 ans que la démocratie n'existait pas. Comment se fait-il que la situation n'ait pas évolué?)
Voici également la lettre qu'il a écrite au mouvement Democracia Real Ya:
Queridos amigos:
Ante la imposibilidad de asistir a vuestra convocatoria, deseo con estas líneas manifestar mi adhesión a la iniciativa ¡Democracia real ya! Naturalmente interpretando la palabra “real” como adjetivo referido a realidad y no a realeza.
Hace unos meses me uní a Stéphane Hessel prologando su panfleto Indignaos. Era un llamamiento a no aceptar sin más la tiranía del poder financiero y el abandono de los valores que encarnaba nuestra civilización (Europa). Poco después, Rosa María Artal tomó el relevo y bajo el título Reacciona nos invitó a unos cuantos estudiosos a profundizar en las razones para actuar frente a la crisis económica, política y social del sistema.
Ahora es vuestro turno, mucho más importante. Me ilusiona ver que los receptores del mensaje, muy certeramente, habéis comprendido que no basta con indignarse, que es necesario convertir la indignación en resistencia y dar un paso más. El momento histórico impone la acción, la movilización, la protesta, la rebelión pacífica. El llamamiento a indignarse no debe quedarse en un best-seller fácilmente digerible por el sistema y así lo estáis demostrando con esta convocatoria.
Por eso me adhiero a vuestras reivindicaciones, hago mío el manifiesto, me solidarizo y deseo un clamoroso 15-M. Pero sobre todo, os animo a avanzar en la lucha hacia una vida más humana. Los medios oficiales no se van a volcar con vosotros y encontraréis muchos obstáculos en el camino, pero está en juego vuestro futuro. El 15 de mayo ha de ser algo más que un oasis en el desierto; ha de ser el inicio de una ardua lucha hasta lograr que, efectivamente, ni seamos ni nos tomen por “mercancía en manos de políticos y banqueros”. Digamos NO a la tiranía financiera y sus consecuencias devastadoras.
José Luis Sampedro
dimanche 22 mai 2011
Toma la plaza (suite)
En ce jour d'élections, la Puerta del Sol est toujours occupée, ainsi que plusieurs places à travers l'Espagne et le monde. J'avoue que je suis émue et me sens tout à fait identifiée à ce mouvement et ces revendications auxquelles je rajouterais personnellement quelques slogans en faveur de la défense de la Planète.
Je vous ajoute quelques photos que j'ai glanées à droite et à gauche, la plupart trouvées sur
Fotos de "TOMA LA PLAZA ¡Democracia Real YA" in Fotos del muro. Je ne connais pas le nom des auteurs et je ne voudrais blesser personne en exposant des photos sans auteur. Si quelqu'un souhaite que je rajoute son nom, cela sera fait immédiatement.
Vous verrez dans les slogans l'inventivité et la créativité des êtres humains!
Et oui! un potager en pleine Puerta del Sol!!
Non, non, je ne me suis pas trompée... Un petit clin d'oeil!
Une photo qui m'a émue: un marché aux esclaves... Bien vu les gars et les filles!
La police est présente.
Les activités d'hier:
vendredi 20 mai 2011
Toma la plaza
De nouvelles photos de la Puerta del Sol:
Nous y allons ce soir.
Nous leur apporterons:
-de l'eau
-du papier toilette
-des sacs poubelle
apparemment, ils en ont besoin.
Nous vous tenons au courant.
Nous y allons ce soir.
Nous leur apporterons:
-de l'eau
-du papier toilette
-des sacs poubelle
apparemment, ils en ont besoin.
Nous vous tenons au courant.
jeudi 19 mai 2011
Les jeunes Espagnols dans la rue pour clamer leur ras-le-bol, article de lemonde.fr
A quelques jours des élections locales, des milliers d'Espagnols s'invitent dans la campagne pour faire entendre leur voix de citoyens dans les rues des grandes villes.
Jeunes, chômeurs, fonctionnaires, ils étaient plus d'un millier mardi soir à la Puerta del Sol, au cœur de Madrid, répondant à des appels lancés sur les réseaux sociaux pour réclamer des réformes politiques et sociales. Des centaines d'entre eux y ont passé la nuit, où l'occupation se poursuivait mercredi.
"Nous sommes las du chômage, de la corruption des politiques. C'est toujours pareil. Je suis sans travail et je ne vois pas comment je vais en avoir un bientôt", confiait ainsi un chômeur de 25 ans. "Il faut qu'ils sachent comment nous nous sentons, ce sont toujours les mêmes qui gagnent."
"DEMOCRACIA REAL YA"
Par dizaines ou par centaines, ils s'étaient rassemblés dans toutes les grandes villes, Barcelone, Valence, Saragosse, Bilbao, Séville ou Grenade, dans l'intention de poursuivre leur mouvement jusqu'aux élections de dimanche.
A l'appel du collectif Democracia Real Ya (Une vraie démocratie maintenant) qui a lancé "Investissez la rue le 15 mai 2011" ou de mouvements de jeunes, les manifestants portent des revendications très disparates, parfois confuses, dénoncent le système politique, la corruption ou réclament plus de justice sociale. "Que les coupables paient pour la crise", "ils appellent cela démocratie, mais cela ne l'est pas", proclament slogans et pancartes.
"POURQUOI VOTER ?"
Mais en toile de fond, dans un pays peu coutumier de la contestation, ils expriment une immense lassitude face aux retombées de la crise et au chômage, qui atteignait un taux record de 21,19 % au premier trimestre. En février, 44,6 % des moins de 25 ans étaient sans emploi.
Les protestations de masse sont rares en Espagne et une seule journée de manifestations, en septembre 2010, avait été organisée contre la politique d'austérité menée par le gouvernement socialiste en réponse à la crise. Ces mesures d'austérité devraient coûter très cher aux socialistes, annoncés par tous les sondages comme les grands perdants, face à la droite conservatrice du Parti populaire (PP), aux élections régionales et municipales de dimanche.
Si certains se disent convaincus "qu'il faut aller voter", "pas forcément pour les grands partis, il y en a d'autres. Il faut arrêter de penser seulement au vote utile". D'autres au contraire se disent trop déçus. "Pourquoi voter ? Tous font la même chose. Ils promettent et ne font rien."
Le mouvement, spontané, a surpris les politiques en pleine campagne électorale, inquiétant dans les rangs socialistes tandis que la droite espérait tirer quelques gains de la situation. "Je comprends que ces choses arrivent", assurait mercredi le chef du PP, Mariano Rajoy, en qualifiant de "terrible" le nombre de jeunes "qui veulent travailler et ne peuvent pas".
Une vidéo résumant la situation datant du 18 mai:
Voici le manifeste (http://tomalaplaza.net/)
¿Quiénes somos?
Somos personas que hemos venido libre y voluntariamente, que después de la manifestación decidimos reunirnos para seguir reivindicando la dignidad y la conciencia política y social.
No representamos a ningún partido ni asociación.
Nos une una vocación de cambio.
Estamos aquí por dignidad y por solidaridad con los que no pueden estar aquí.
¿Por qué estamos aquí?
Estamos aquí porque queremos una sociedad nueva que dé prioridad a la vida por encima de los intereses económicos y políticos. Abogamos por un cambio en la sociedad y en la conciencia social.
Demostrar que la sociedad no se ha dormido y que seguiremos luchando por lo que nos merecemos mediante la vía pacífica.
Apoyamos a los compañer@s que detuvieron tras la manifestación, y pedimos su puesta en libertad sin cargos.
Lo queremos todo, lo queremos ahora, si estás de acuerdo con nosotros: ¡ÚNETE!
“Es mejor arriesgar y perder que perder por no haber arriesgado”
Más información:
Twitter: @acampadasol #acampadasol #spanishrevolution #nonosvamos
Web: http://www.tomalaplaza.net/
Facebook: Spanish Revolution.
mardi 17 mai 2011
Le séjour des Français- Echange IES Gabriela Mistral- Lycée Renaudeau
mardi 3 mai 2011
Les fables de La Fontaine - La cigale et la fourmi
Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 à Château-Thierry, 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil est publié en 1668, le deuxième en 1678, et le dernier est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française.
(d'après Wikipedia).
La Cigale et la Fourmi
La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.
Voici maintenant le texte en latin pour nos amis les latinistes (fable de Phèdre, inspirée d'Esope)
Cicada et Noctua
Humanitati qui se non accommodat
plerumque poenas oppetit superbiae.
Cicada acerbum noctuae convicium
faciebat, solitae victum in tenebris quaerere
cavoque ramo capere somnum interdiu.
Rogata est ut taceret. Multo validius
clamare occepit. Rursus admota prece
accensa magis est. Noctua, ut vidit sibi
nullum esse auxilium et verba contemni sua,
hac est adgressa garrulam fallacia:
"Dormire quia me non sinunt cantus tui,
sonare citharam quos putes Apollinis,
potare est animus nectar, quod Pallas mihi
nuper donavit; si non fastidis, veni;
una bibamus." Illa, quae arebat siti,
simul gaudebat vocem laudari suam,
cupide advolavit. Noctua, obsepto cavo,
trepidantem consectata est et leto dedit.
Sic, viva quod negarat, tribuit mortua.
plerumque poenas oppetit superbiae.
Cicada acerbum noctuae convicium
faciebat, solitae victum in tenebris quaerere
cavoque ramo capere somnum interdiu.
Rogata est ut taceret. Multo validius
clamare occepit. Rursus admota prece
accensa magis est. Noctua, ut vidit sibi
nullum esse auxilium et verba contemni sua,
hac est adgressa garrulam fallacia:
"Dormire quia me non sinunt cantus tui,
sonare citharam quos putes Apollinis,
potare est animus nectar, quod Pallas mihi
nuper donavit; si non fastidis, veni;
una bibamus." Illa, quae arebat siti,
simul gaudebat vocem laudari suam,
cupide advolavit. Noctua, obsepto cavo,
trepidantem consectata est et leto dedit.
Sic, viva quod negarat, tribuit mortua.
Ecoutez le texte (cliquez sur le lien):
Découvrez la fable de la cigale et la fourmi racontée par des comiques:
d'abord avec l'accent arabe:
puis l'accent belge:
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