Blog d'une professeure de FLE (Français Langue Etrangère): réflexions, activités pédagogiques, articles, travaux d'élèves...Instituto Enseñanza Secundaria (collège-lycée public) Aramo, Oviedo (Asturias), Espagne.
Je voudrais partager avec vous l'article de Marion Charreau : A la découverte de talents cachés. Elle parle de nous (mes élèves et moi) dans un article très touchant. Je me sens fière et mes élèves aussi. Merci Marion!
Voici la carte qu'elle a réalisée après notre entretien:
Cliquer ici pour lire son blog: Territoires de langues. Vous y découvrirez des merveilles!
Donnez-moi une suite au Ritz, je n´en veux pas Des bijoux de chez Chanel, je n´en veux pas Donnez-moi une limousine, j´en ferais quoi?
Offrez-moi du personnel, j´en ferais quoi? Un manoir à Neuchâtel, ce n´est pas pour moi Offrez-moi la tour Eiffel, j´en ferais quoi?
{Refrain:} Je veux de l´amour, de la joie, de la bonne humeur Ce n´est pas votre argent qui fera mon bonheur Moi, je veux crever la main sur le cœur Allons, ensemble, découvrir ma liberté Oubliez donc tous vos clichés Bienvenue dans ma réalité
J´en ai marre de vos bonnes manières, c´est trop pour moi Moi je mange avec les mains et je suis comme ça Je parle fort et je suis franche, excusez-moi
Fini l´hypocrisie, moi, je me casse de là J´en ai marre des langues de bois, regardez-moi De toute manière, je ne vous en veux pas Et je suis comme ça, je suis comme ça
{au Refrain, x3}:
et une petite interview, faite par la télé québecoise, où Zaz nous raconte comment elle a rencontré le succès:
j'en ai fait la transcription plus bas, il ne vous reste plus qu'a faire votre exercice lacunaire selon vos besoins. Moi, j'ai choisi de travailler le passé composé.
Transcription:
- Zaz, j’ai appris
que dans plein de langues, ça veut dire des choses différentes: en malgache ça
veut dire : “enfant”, en maghrébin, ça
veut dire un truc genre “la classe” (…); en fait, Zaz c’est mon surnom parce
que je m’appelle Isabelle et puis ça me correspondait bien parce que, c’est
l’alpha et l’omega, la dernière lettre de l’alphabet, la première et la
dernière, symboliquement, tout ce qui va naître va forcément mourir à un moment
donné et renaître à autre chose. Donc Voilà.
- T’es pas novice
sur scène, ça fait quelques années que la chanson t’accompagne. C’est
quoi ton histoire?
- Ça fait plus de
dix ans que je chante professionellement mais j’ai fait le Conservatoire de mes
5 ans jusqu’à mes 11 ans quand j’étais petite, j’ai fait un peu de piano, du solfège
et du violon pendant deux ans mais c’est plutôt des notions en fait que j’ai
parce que j’ai pas vraiment travaillé d’instrument mais je vais le faire
bientôt. Et puis c’est vraiment à mes 21 ans que j’ai eu une bourse par le
Conseil Régional de Bordeaux et j’ai pu faire une formation pendant huit mois
où là vraiment j’ai rencontré, j’ai pu m’essayer à tous les styles musicaux,
j’ai fait mes premières scènes, j’ai eu mon premier groupe de blues; ensuite,
je suis rentrée dans un orchestre de bal sur Bayonne à côté du Pays Basque et
j’ai fait ça pendant deux ans donc, dans une troupe de 16 personnes, je
chantais pendant 4-5 heures; on montait le matos, on faisait le spectacle, on
démontait le matos, on partait en bus, on allait dans des petits villages, on
faisait des grosses scenes aussi, j’ai fait ça pendant 2 ans; ensuite, je suis
rentrée dans un groupe qui s’appelle Don Diego, là, c’est un groupe
français-espagnol, je suis rentrée sur une planète musicale, il y avait des
rythmes arabo-andalous, flamenco, jazz, latino, brésiliens, cubains, enfin, c’était
une grosse planète musicale et puis en 2006, j’ai décidé de monter sur Paris et
j’ai commencé à travailler dans les cabarets piano-bars. Après, j’ai arrêté, j’ai
travaillé dans la rue j’ai chanté dans la rue. Entre-temps, je suis partie en
Russie chanter en Sibérie, enfin, j’ai été en Egypte aussi, j’ai été chanter un
mois avec des Chiliens dans un resto latino au Maroc à Casablanca, voilà, enfin
j’ai eu plein d’expériences très, très riches.
- Justement, (…) comment on fait pour combiner toute une expérience en 11 chansons, pour que ton
disque soit quand même cohérent, pas trop éclaté ?
- Bah en fait, c’est
marrant parce que en fait ce disque-là , j’ai quitté le cabaret, j’ai commencé
à aller dans la rue et j’ai répondu à une annonce sur Internet qui disait:
« cherche voix cassée, un peu rauque » et là j’ai dit, c’est tout
moi, et puis le type m’a dit : « fais-moi écouter ce que tu fais ».
Je lui ai filé un Myspace et il m’a dit : « j’adore ta voix, est-ce
que tu peux faire un album ?" J’ai dit Ok . Il m’a écrit directement le
titre « Je veux », c’est lui qui me l’a écrit, c’est Kerredine, et puis après, en fait, on s’est rendu compte
que je pouvais écrire parce que à un moment, je l’attendais, il n’arrivait pas,
sa voiture était en panne, on devait aller en studio et j’ai écrit : « Les
passants » et du coup, je suis arrivée en studio, il y avait un ???de
batterie, j’ai posé le texte sur le ??? de batterie et en fait il me dit « mais
tu sais écrire ? », je dis « ben, ouais, non, je sais pas, quoi »
et il me dit « mais si, mais si, écris, écris » et je me suis
mise à écrire et il m’a fait rencontrer la boîte de production avec qui j’ai
signé un album, qui m’a fait rencontrer la boîte d’édition, donc Sony et
ensuite, j’ai rencontré mon tourneur qui s’appelle Caramba et voilà, l’aventure
va super vite, j’ai appris là récemment que j’étais disque d’Or en France alors
que l’album ça fait à peine un mois qu’il est sorti,
- - Félicitations !
- - c’est
complètement fou quoi, c’est dingue, c’est dingue.
Je vous propose de faire une compréhension orale niveau B1 dont vous trouverez la transcription un peu plus bas. A vous de fabriquer votre propre exercice lacunaire suivant vos besoins. Voici les adresses auxquelles il est fait allusion dans le reportage, deux adresses bien intéressantes: La nouvelle économie du partage: consocollaborative.com
La ruche qui dit oui: www.laruchequiditoui.fr.
Reportage de la ruche qui dit oui:
Et maintenant notre compréhension orale sur France Info:
Transcription: Louer, partager, échanger son vélo, son appartement ou encore ses compétences... C'est le principe de la consommation collaborative. Un nouveau modèle économique basé sur le partage. En moyenne près d'une start'up de conso collaborative se crée chaque semaine en France. Face à ce véritable engouement, Antonin Léonard a créé : OUI SHARE, le premier site internet qui répertorie toutes les initiatives qui modifient notre manière de consommer.
" Moi, j'aime bien citer trois exemples pour que les gens comprennent bien de quoi on parle finalement. C'est effectivement le co-voiturage, donc, le co-voiturage ça commence à être de plus en plus clair pour les gens, qu'est-ce qu'on fait quand on co-voiture? On partage un trajet. Il y a l'achat directement groupé au producteur, là il y a une plateforme qui s'appelle "laruchequiditoui.fr" qui permet à des consommateurs de se regrouper et d'acheter directement au producteur et un troisième service qui est effectivement assez connu, c'est airbnb, en France on citera sejourning ou bedycasa qui permettent d'aller dormir chez un particulier lors de ses vacances.
C'est vrai que le point commun entre ces iniciatives, c'est internet. D'ailleurs, on se connecte en ligne mais on partage des expériences dans la vraie vie. Mais c'est vrai que c'est internet et les réseaux, ils donnent une dimension, une résonnance toute particulière à ces phénomènes de consommation."
Véritable tendance de fond, la consommation collaborative fait de plus en plus d'adeptes: l'idée de prêter, louer, donner séduit de plus en plus de Français et seraient plus de 97%. L'ère n'est donc plus à la possession mais bien au partage.
"Je pense que les années 80, c'était effectivement la sublimation du show off, il fallait avoir le plus possible, avoir une Rollex, pouvoir montrer ses possessions personnelles, matérielles et c'est ça qui était finalement porteur de, générateur de statut social; on se rend compte aujourd'hui qu'il y a une recherche de lien social et ce qui compte finalement c'est davantage les expériences de vie, les liens qu'on crée que les biens qu'on possède et les biens qu'on amasse tout au long de sa vie. Et ça, effectivement, c'est une dimension sociétale (sic) qui explique pour beaucoup le succès des plateformes de consommation collaborative."
Internet serait donc à l'origine de cette nouvelle forme de consommation, pas seulement la crise économique a fait bouger les lignes, la culture de "l'achat malin" trouve une caisse de résonnance auprès de consommateurs désireux de maitriser de plus en plus leur budget et ce n'est qu'un début selon Antonin Léonard qui annonce dans quelques années la massification de l'économie de partage.
"Je pense aussi que ce qui va continuer à accroître ce phénomène , c'est l'utilisation et l'usage des Smartphones. Parce que le jour où finalement 90% des Français auront un Smartphone et seront en permanence connectés dans la rue et bien, c'est ça qui va se passer, quoi, c'est internet qui descend dans la rue et à chaque moment, vous allez pouvoir recevoir des notifications push de vos voisins qui vont vous proposer des petits plats fait maison, leur portemanteau dont ils se servent plus et en fait, on se rend compte que l'économie de demain, elle est probablement là, ça va être internet everywhere,ça va être des particuliers qui vous proposeront toute sorte de services, toute sorte de biens matériels, on se rend compte que, du coup, l'impact va être beaucoup plus important dans les années à venir."
La consommation collaborative, un marché porteur qui peut compter sur les 30 millions d'acheteurs en France. Fin du reportage. Je me demande juste si le jeune Antonin Léonard qui est interviewé dans le reportage et qui parle un français bourré de mots en anglais (ça fait branché, tu comprends...) a des actions chez Apple car il ne peut imaginer un monde sans "Smartphones". L'économie de partage, c'est génial mais seulement si ça va dans le sens de réduire la consommation et non pas seulement d'économiser de l'argent. Donc, il va falloir aussi laisser les téléphones portables dans les armoires ou ... les partager. Qu'en pensez-vous? Justement: j'ai trouvé un article dans le blog du Monde "Internet Actu" qui va dans le sens de la réflexion que je me faisais sur l'économie de partage. L'article s'intitule: Usages, mésusages et est écrit par Hubert Guillaud, j'aime bien!
Je vous propose quelques documents qui vous permettront de réaliser une unité didactique (niveau B1-B2) autour de la notion de la société de consommation ainsi que de la dégradation de notre environnement.
Il faudrait d'abord distribuer une fiche avec le vocabulaire nécessaire (dans de nombreux manuels B1-B2).
Puis, on pourrait écouter la chanson de Boris Vian: la complainte du progrès.
On peut aussi penser à la chanson d'Alain Souchon: Foule Sentimentale (bien que l'esthétique du clip ne me plaise qu'à moitié).
Une description de la sculpture de Duane Hanson (Supermarket lady 1969) et une réflexion sur les intentions du sculpteur:
On peut également voir un extrait du programme sur l'obsolescence programmée "Prêt à jeter" de Cosima Dannoritzer.
Et également, réfléchir à la notion de "décroissance" autour d'une interview de: Serge Latouche
Article paru dans la revue du lycée Gabriela Mistral (Arroyomolinos) destinée aux élèves et à leur famille.
Galicismos
A veces, pensamos que estudiar un
idioma es difícil y que cuesta mucho aprender vocabulario. De lo que no somos
conscientes es que sabemos mucho más de lo que creemos.
¿Quién no ha visto los anuncios
de perfumes o de bombones en los que, en un ambiente sensual y mágico, una
dulce voz susurra con un acento divino las palabras: “J’adore”, “La vie est
belle”, “Trésor”, “Poison (veneno)”, “Ange ou démon”, “Mon chéri (cariño mío),
“Merci”?
Hasta el propio idioma castellano
adoptó varios galicismos (extranjerismos derivados del francés e incorporados
al castellano) a lo largo de los siglos para referirse a objetos y conceptos
que no existían en castellano.
Un sector importante es el de la
gastronomía, cómo no. Todos reconoceremos las palabras siguientes escritas con
grafía francesa: gourmet, baguette, croissant, pâté, foie gras, fondue,
soufflé, quiche, ratatouille (pisto), crêpe, champagne, buffet, canapé etc…
Otro sector, el de la moda: pantalon, pantoufle, corset, gabardine,
boutique, prêt-à-porter, beige, chic, évasé, jacquard, paillettes
(lentejuelas), rétro, vichy etc…
En arte, encontramos las palabras siguientes : collage, papier mâché, art
brut, découpage, impressionnisme, fauvisme, gouache, cliché, valse, rondeau,
luthier, vedette, amateur, vaudeville, le festival de Cannes etc…
Citaremos otras palabras más : raquette, le Tour de France (!!),
complot, déjà vu, dossier, laissez-faire, le carnet, le bricolage, le garage, la
guillotine ( !), chapeau (chapó) etc…
¿Y qué me decís de las canciones?
De los años 60-70, nos sonarán todas
las canciones de Edith Piaf (La vie en rose, Je ne regrette rien (no me arrepiento
de nada)), de Jacques Brel: Ne me quitte pas (no me dejes) y otras como: Sous
le ciel de Paris, Les feuilles mortes, Poupée de cire, poupée de son, Je t’aime moi non plus y más
recientemente : Voyage, voyage ; Ella, elle l’a, Désenchantée, Moi
Lolita, Alors on danse y la frase muy, muy famosa : « Voulez-vous
coucher avec moi ce soir? » (¿quiere usted acostarse conmigo
esta noche?) de la canción en inglés « Lady Marmelade » de
Labelle en 1975.
Estaréis de acuerdo conmigo que
sabéis mucho francés, ¿verdad?
Animaros a estudiar una segunda
lengua extranjera, os enriquece…
Algunos ejemplos de palabras francesas en nuestro entorno:
J'adore de Dior de Jean-Jacques Annaud dans la galerie des glaces (Versailles)
Ange ou démon
Ne me quitte pas de Jacques Brel
Poupée de cire, poupée de son France Gall, Eurovision, 1965
La violence contre les femmes est un problème mondial mais qui est très présent dans la société espagnole. Plusieurs femmes meurent chaque année et il semble difficile d'éradiquer ce fléau.
J'ai découvert un court-métrage sur le sujet des violences contre les femmes à niveau global, sans paroles, et qui peut donc être vu partout et même (c'est un défaut professionnel) exploité pédagogiquement.
Toutefois, le court-métrage n'est peut-être pas visible par tout le monde car certaines images sont dures. Néanmoins, le film est hautement recommandé pour un public à partir de 15 ou 16 ans car il dégage une grande force, est très émouvant et très optimiste. La musique est très belle.
Voici une chanson pour mes amis, professeurs d'espagnol en France mais également pour les professeurs en Espagne car c'est une chanson qui évoque aussi l'école, les mauvais côtés de l'école. Le refrain est en effet le suivant:
"El colegio poco me enseñó.....si es por esos libros nunca aprendo a:
Coger el cielo con las manos
a Reír y a llorar lo que te canto
a Coser mi alma rota
a Perder el miedo a quedar como un idiota
y a empezar la casa por el tejado
a poder dormir cuando tú no estás a mi lado".
Le groupe s'appelle Fito & Fitipaldis, la chanson ("La casa por el tejado") est de 2003 (donc pas toute récente), la compréhension n'est peut-être pas très facile pour de jeunes apprenants mais je pense que rien qu'avec le refrain, on a de quoi débattre.
Je vous propose de regarder le vidéo-clip en lisant les paroles pour bien vous imprégner de la chanson:
Paroles:
Ahora sí, parece que ya empiezo a entender,
las cosas importantes aquí son las que están detrás de la piel.
Y todo lo demás empieza donde acaban mis pies
después de mucho tiempo aprendí que hay cosas que es mejor no aprender.
El colegio poco me enseñó, si es por esos libros nunca aprendo,
Menos mal que fui un poco granuja, todo lo que sé me lo enseñó una bruja
Ruinas, no ves que por dentro estoy en ruinas,
mi cigarro va quemando el tiempo, tiempo que se convirtió en ceniza.
Raro, no digo diferente digo raro,
ya no sé si el mundo está al revés o soy yo el que esta cabeza abajo.
El colegio poco me enseñó, si es por el maestro nunca aprendo,
a coger el cielo con las manos
a reír y a llorar lo que te canto
a coser mi alma rota,
a perder el miedo a quedar como un idiota
y a empezar la casa por el tejado,
a poder dormir cuando tú no estás a mi lado,
Menos mal que fui un poco granuja, todo lo que sé me lo enseñó una bruja
No estás, no estás
Y en el son de tu cuerpo sé donde ir,
que se quiten esa estúpida sonrisa que mi cara refleja,
los días de lluvia y tormenta como colgados a mal
Seré un pobre infeliz si me falta el jardín de las delicias
y to bajo tu falda aunque sé de buena tinta que no es sólo para mí,
cuentan maravillas mis amigos de tí
No estás a mi lado, no estás a mi lado, no estás....
Proposition d'exploitation pédagogique (pour des élèves de troisième ou seconde):
Visionnage du vidéo-clip sans le son: le vidéo-clip est facile à décrire, on peut décrire au début le monde dans lequel vit le personnage puis description du personnage lui-même. Je vous propose quelques mots en espagnol à réutiliser (mundo de ciencia ficción, contaminado, humo, edificios abandonados, sin humanos, soledad, su único amigo es un robot, tristeza en las facciones del protagonista, ¿qué habrá pasado? ¿en qué época estamos?.)
Deuxième partie:
El protagonista y su amigo robot tocan música, se sienten alegres. En el momento del refrán, el mundo hostil desaparece y se tiñe de rojo, el protagonista nos mira a la cara. ¿Por qué? Por qué nos habla de sus sentimientos. Je propose là de leur distribuer les paroles du refrain et d'écouter le son, uniquement pour le refrain.
Troisième partie: on retourne au vidéo-clip sans le son.
Como han roto el orden, les persiguen unas naves de la policía (se ve claramente en el minuto 1:20). Corren, se esconden.
On peut s'arrêter sur l'affiche de métro "Bilbo" et plus loin, l'écran sur "el campo de refugiados y de immigrantes" et presque à la fin du clip, la silhouette du Guggenheim.
On pourra arriver à la conclusion que le protagoniste vit dans un monde sans sentiments, sans émotions, sans vie comme le monde auquel il fait allusion dans la chanson, comme dans l'école où il a étudié, avant de comprendre comment être heureux dans la vie: en êtant à l'écoute de ses émotions, de ses sentiments.
Tout un programme! On pourra débattre avec les élèves sur leurs sentiments à l'école, si vraiment "el colegio poco me enseñó, si es por el maestro, nunca aprendo.", un verdict lourd à porter, pour nous, enseignants. Il faut aussi oser en parler et être à prêt à recevoir des critiques constructives ...ou non!
J'espère que cette chanson vous plaira autant qu'à moi.
Les cartes aident à la mémorisation du vocabulaire, c'est indéniable. Et certains élèves sont des artistes!
Voici quelques exemples de cartes autour du champ sémantique des vacances réalisées en 3º ESO:
Lisez cet article de "Libération": Faut-il avoir le dernier mot?
Notre mot préférée: "enverdeur" bien sûr. (regardez vite la définition et peut-être vous sentirez-vous concerné, moi, c'est tout à fait mon cas).
Enverdeur
«Quoi, tu t’es pas mis au lombricompostage ?» ; «Ah bon ! T’as pas installé des toilettes sèches ?» ; «Mais il est pas bio, ton cassoulet ?»... L’enverdeur, on l’aura compris, c’est l’écolo archi-zélé qu’on a envie de mettre dans la poubelle verte du tri sélectif.